SSPI pour Salle de Surveillance Post-Interventionnelle.
Elle est obligatoire dans les établissement de santé médico-chirurgicaux (ETS – MCO) par le décret 94-1050 du 5 décembre 1994.
La salle de réveil
Qui va en salle de réveil ?
Il s’agit d’une unité de soins intensifs qui accueille pour une durée plus ou moins longue (en moyenne 1H), les patients relevant d’une surveillance rapprochée après une anesthésie générale ou loco-régionale pour un acte thérapeutique ou diagnostique.
Elle doit se située à proximité immédiate des sites opératoires et doit permettre l’admission de tous les patients dès la fin de leur intervention chirurgicale.
Pour cette raison, un personnel infirmier diplôme d’état formé, doit être présent en permanence sous la responsabilité d’un Médecin Anesthésiste-Réanimateur afin de pouvoir intervenir sans délai auprès du patient opéré.
Cette unité dispose de plusieurs postes de surveillance cardio-respiratoire complet (16 à la Clinique Saint-André) avec du matériel de réanimation d’urgence à proximité immédiate.
L’intégralité des informations recueillies lors de la surveillance post-interventionnelle est retranscrite dans un document classé dans le dossier du patient.
Objectifs de la salle de réveil
- Accueillir et surveiller le patient dès sa sortie de la salle d’opération
- Assurer la sécurité du patient selon les prescriptions médicales
- Surveiller et maintenir les grandes fonctions vitales (cardiaque, respiratoire)
- Prévenir et traiter toute les complications éventuelles
- Évaluer et prendre en charge de la douleur
Conditions de retour en chambre
Le départ de la SSPI pour un retour en chambre n’est autorisé qu’après autorisation de votre anesthésiste-réanimateur.
Pour ce faire, les critères pris en compte pour cette évaluation comprennent entre autres les éléments du score d’Aldrete
| L’état de conscience | La coloration des téguments |
| La respiration | La saturation en oxygène |
| La motricité spontanée ou à la demande | La pression artérielle |
En complément de ce score, la douleur ressentie doit être revenue à un niveau dit « supportable » avant d’envisager un retour en chambre.